mercredi 19 août 2015

Université Catholique "Notre dame d'Asunción"

Parlons maintenant de la raison principale de ma venue : mon échange avec l'Université d'Asunción.

À savoir
L'Université Catholique Notre dame d'Asunción est la meilleure du Paraguay en ce qui concerne le droit et les sciences sociales, tandis que l'Université Nationale est la meilleure pour les études d'ingénieur etc. Ainsi, telles les universités Lyon 2 et Lyon 3, il y a une sorte de guerre pour savoir qui est le meilleur !


Mon inscription aux cours de droit à été un vrai parcours du combattant (pour ne pas dire un bordel sans nom) !

  • Début des cours : lundi 27 juillet.
  • Inscription sur l'autre campus : lundi 3 juillet.
  • Choix des matières : lundi 10 juillet !
  • Au final, j'ai loupé mon cours de 14h lundi et j'ai commencé par celui de 18h.

Personne ne s'est réellement pressé pour qu'on aille en cours le plus tôt possible.
Ainsi va la vie au Paraguay, pas de stress... Et j'adore ça !
Les professeurs arrivent au minimum 15 min après le début du cours, sur un créneau de 45 min ça réduit considérablement le temps d'apprentissage ! Quant aux élèves, ça dépend, ils arrivent tout le long du cours et en sortent quand ils veulent ! Ils appellent le professeur "Profe" (à lire profé) et je trouve ça trop drôle !

Fonctionnement de l'université
Les élèves peuvent choisir le moment de la journée où ils vont aller en cours :

  • le matin de 8h15 à 12h45,
  • l'après-midi de 14h à 18h,
  • ou encore le soir de 18h à 21h45.
Dans les cours du matin il y a très peu d'élèves car la plupart des étudiants travaillent ! L'Université leur coûte environ 140 € par mois suivant le nombre de matières qu'ils étudient. Les parents de beaucoup d'entre eux peuvent payer l'université mais pas tous ! Et ça doit être en quelque sorte obligatoire de travailler pour eux malgré tout, je trouve que c'est une bonne chose. Il doit y avoir beaucoup d'emploi à mi-temps disponibles, c'est vraiment intéressant !
Ensuite, j'ai pu choisir parmi les matières de toutes les années. Mario, le responsable qui s'occupe de nous depuis le début m'a dit que nous devions choisir au maximum 8 matières et au minimum... une seule !
J'ai donc choisi d'étudier la philosophie du droit, l'histoire diplomatique du Paraguay, le droit pénal spécial, le droit international public, la politique criminelle (mon cours préféré) et l'histoire du droit en auditrice libre (de ce fait, j'y vais quand je veux). J'ai dû supprimer l'introduction à la sociologie parce que je me suis rendu compte que durant la dernière heure de cours j'avais également une heure de droit pénal.
Ayant choisi des cours de différentes années, je rencontre des gens dont l'âge diffère à chaque fois et ça me permet de ne pas avoir les mêmes camarades de classe d'un jour sur l'autre.

Mon emploi du temps sur mesure !


Tout le monde est vraiment très gentil ici. Au début les élèves ne me prêtaient pas vraiment d'attention puis quand je leur ai dit que je venais de France, ils m'ont tous répondu la même chose "Ah Paris, j'aimerais tellement y aller !". Voilà comment je suis devenue l'attraction durant la première semaine de cours. En fait les élèves de droit n'ont pas l'habitude de voir des étudiants en échange, contrairement aux étudiants en sciences sociales. Disciplines que l'université a d'ailleurs très bien caché au sous-sol, les étudiants en sciences sociales sont donc aussi peu aimés qu'à Lyon où on cache la misère sur le campus de Bron. Coline (étudiante français en histoire et sciences-politiques) supporte mal cette nouvelle injustice ! Elle n'a pas non plus pu choisir son emploi du temps sur mesure, ici les étudiants en droit ont l'air privilégiés.


Ainsi je commence mon année d'étude au Paraguay, je me plais énormément ici. Ce pays n'est malheureusement pas assez connu du reste du monde !


mercredi 12 août 2015

Week-end à Paraguari

08/08/2015 - 09/08/2015
Coline, Haku, Jérôme, Maria Emilia et moi.

À l'hôtel :
Paraguari est une petite ville située à 72 km d'Asunción et au beau milieu de la végétation.
Haku nous a proposé de passer un week-end nature tout en dormant dans une cabane. Nous avons donc fais les courses avant de partir, un repas nous coûte environ 3 € (nourriture, fruits pour le dessert et bières) pour vous situer au niveau des tarifs et du coût de la vie ici.
Je me réjouis de cette escapade !

Trajets de bus :
Aujourd'hui cela fait un mois que je suis arrivée à Asunción ! Et cela veut malheureusement dire qu'il ne me reste plus que 11 mois ici...
Nous sommes partis de l'hôtel 30 mn en retard évidemment, heure paraguayenne oblige ! Il n'y a rien a signaler durant le trajet de bus jusqu'au terminal car le bus de ville était neuf, c'est-à-dire qu'il coûte 1 000 guaranies de plus (un peu moins de 20 centimes d'euros) mais il est climatisé, les portes sont fermées et les sièges confortables. Il y a même une télé qui passe des caméras cachés ou d'autres bêtises communes à toutes les télévisions du monde.
Par contre, le bus qui nous a emmené jusqu'à Paraguari était un bus de ville, vieux, sans clim, toutes portes ouvertes, deux sièges faisaient la taille d'un siège et demi, sans oublier les fameux vendeurs ambulants... Et c'est parti pour 72 km et 2 heures et demi de folie, le tout pour 1,50 € !



Enfin arrivés à Paraguari :
Paraguari est une petite ville où tout est plus cher car c'est l'étape incontournable avant d'arriver à la réserve, nous avons donc pris un bus dans un chaleur étouffante et des conditions peu agréables.
Chose extraordinaire, sur le chemin nous avons vu des montagnes ! Enfin, c'était plutôt des collines mais dans un pays comme le Paraguay, c'est plutôt rare !



Samedi - arrivée au Quincho MBatovi :
Le lieu où nous avons dormi est extraordinaire, plongé au milieu de la végétation, sans wifi ni commerces à moins de 9 km. Alors évidemment il y avait des insectes telle l'énorme sauterelle / cigale posée sur le sol de notre chambre, prête à chanter toute la nuit.
Notre cabane comportait une suite parentale et un dortoir de 4 lits, juste devant nous disposions d'un frigo, d'une grande table pour se sustenter et le plus important... d'un endroit pour faire les asados ( = barbecues typiques d'ici) ! Ayant achetés de la Bife de Chorizo (qui n'a aucun rapport avec le chorizo d'Espagne) et une autre viande, nous nous sommes régalés d'Asado préparés par Haku !
Nous avons donc pris nos quartiers et profité de ce lieu proche de rien et au milieu de la forêt. Puis le soir nous avons mangé un délicieux asado accompagné d'une salade de tomates, de concombres et de bières (pour changer). Le propriétaire de ces cabanes, né au Paraguay d'un père russe, était un anthropologue ayant publié un livre sur les guaranies, peuple très ancien du Paraguay.



Dimanche - balade en forêt :
Un personne travaillant à la cabane nous a proposé de nous guider dans la forêt qui entourait notre lieu de résidence temporaire. Malgré le réveil pour partir tôt en "randonnée", nous nous sommes levés à 8h et avons donc démarré notre découverte de la forêt un peu plus tard que prévu. Un couple de paraguayens d'Asunción nous a accompagné tandis que Jérôme et Maria Emilia ont poursuivi leur nuit de sommeil.
Au final la randonnée était plus une balade, le guide était en tong ! Nous nous sommes promenés dans la forêt jusqu'à arriver aux autres cabanes près d'un cours d'eau formant un bassin, un peu comme une piscine naturelle mais avec des petits poissons dans l'eau.





Départ :
Avant de partir, Maria Emilia nous a cuisiné un succulent poulet avec seulement des oignons, quelques carottes et des tomates. Pour accompagner ce poulet tendre et juteux j'ai fait du riz à la sauce "crème - curry".
Nous avons voulu partir le plus tard possible de cet endroit magnifique mais le dernier bus pour Paraguari passe à 16h, nous avons préféré prendre un taxi à 20h.
Nous voilà donc à 6 dans le taxi en comptant le chauffeur ! Comme dirait Jérôme : "ça c'est rock'n roll !"
Ensuite nous avons attendu une éternité le bus à Paraguari pour Asunción. Et quand il est enfin passé, nous avons presque regretté qu'il soit arrivé. Le bus était certes luxueux mais il n'y avait pas de place du tout, même debout. J'étais sur les premières marches avec Maria Emilia quand le chauffeur a démarré... sans nos 3 autres amis ! J'ai vite crié "estamos un grupo !" pour signifier au chauffeur qu'on partait à 5 ou qu'on ne partait pas.
Au final le trafic était bien plus fluide qu'à l'aller, nous avons donc passé 1h30 debout ou assis dans l'allée du bus, collés les uns aux autres... Puis nous sommes rentrés tard à Asunción.


Les photos de ce week-end nature sont par ici :
https://picasaweb.google.com/101785653578820488971/WeekEndEnForet?authuser=0&feat=directlink


Retour à Asunción

23/07/2015

Retrouvailles avec les copains
Thibault et Claire que j'ai rencontré à Buenos Aires m'attendaient à l'auberge quand je suis rentré de mon périple. Les deux amis devaient passer une nuit à Asunción mais ils s'y sont senti tellement bien qu'ils sont resté une semaine.
Leur départ a chevauché l'arrivée d'Heli à Asunción, une étape dans son roadtrip de 5 semaines pour me rendre visite.
En fin de compte, je n'ai pas eu le temps de déprimer du fait de mon retour à Asunción. J'ai passé une super semaine en compagnie de mes nouveaux amis français, au programme il y a eu la visite du centre ville, des découvertes culinaires, un peu de sortie et beaucoup de chill !




La música en la calle
Les dimanches soirs à Asunción ne sont pas les veilles de lundi européennes !
En centre-ville, un groupe de musique joue du rock à plein tube jusqu'à environ 22-23 heures puis tout le monde (y compris le groupe) se déplacent dans un bar branché d'Asunción : le Poniente. Les jeunes paraguayen(ne)s, quasiment invisibles la semaine, se donnent rendez-vous le dimanche soir pour faire la fête et commencer la semaine en beauté (et surtout fatigués).


Le quartier de San Jeronimo
Le dernier jour de Thibault et Claire, qui fut donc le premier d'Heli, nous nous sommes rendu à San Jeronimo. Ce petit barrio au nord-ouest d'Asunción vaut le détour grâce à ses édifices colorés et son mirador surplombant le Rio Paraguay et donnant une vue imprenable sur la ville d'Asunción. Deux jeunes du quartier nous ont fait visiter ce quartier qu'ils ont dans la peau. Au sens propre du terme... ils chérissent ce lieu où ils ont grandi jusqu'à se le faire tatouer sur le torse, juste à côté de Jésus portant la couronne d'épines.
Nous avons bu une bière sur la terrasse du mirador au coucher du soleil tout en essayant d'en apprendre un peu plus sur ces jeunes. C'est une des meilleures expériences qu'il m'est été donné de vivre à Asunción jusqu'à maintenant que de discuter avec des "locaux" qui n'ont pas eu la chance de naître dans les beaux quartiers d'Asunción.


Mes camarades d'échange universitaire
Lundi 27 juillet, censé être le premier jour des cours, j'ai rencontré Coline à l'université. Cette étudiante de 20 ans en histoire et sciences-politique descendait de l'avion et n'avait pas prévu d'endroit pour dormir. Ni une, ni deux, je l'emmène donc à ma super auberge !
Ensuite j'ai rencontré Louise, 20 ans et étudiante en science du langage et philosophie qui réside dans une maison remplie d'étudiants étrangers.
Malheureusement nous nous entendons toutes parfaitement bien. Moi qui ne voulais pas parler avec mes camarades de Lyon 2 pour baigner dans l'espagnol...
Coline étant resté au Jardin, ma première auberge et seconde maison, nous passons beaucoup de temps ensemble mais promis dans 1 mois ou 2 nous parlerons espagnol ensemble !



Je vous laisse regarder les photos sur Picasa :
https://picasaweb.google.com/101785653578820488971/RetourAAsuncion?authuser=0&feat=directlink




jeudi 6 août 2015

Montevideo


  • 21/07/2015 - 22/07/2015 : troisième et dernière étape

Une ville parmi tant d'autres.

J'aimerai vous conter la beauté de la Rambla sur laquelle nous nous sommes baladé tout en longeant le Rio del Plata (le Fleuve d'Argent) qui rencontre déjà l'océan...
J'aimerai pouvoir vous dire que certaines plages de sable de Montevideo sont très belles.
Que d'autres m'ont fait penser à l'Ecosse avec leurs touffes d'herbe verte au milieu des rochers.
J'aimerai souligner que cette ville est le siège d'une importante institution du Mercosur, un genre de Bruxelles sud-américain.
Ou même préciser que son stade de foot, le plus vieux du pays, est celui où un match officiel s'est déroulé pour la première fois (dans le monde entier il me semble).
J'aimerai également décrire avec entrain les nombreux parcs qui amènent de la verdure dans cette capitale.
Et surtout j'aimerai pouvoir vous dire que la vieille ville est incontournable, aussi jolie que celle d'Annecy ou de Lyon.



Malheureusement, Montevideo m'a paru trop citadine, ressemblant à n'importe quelle grande ville de n'importe quel pays ou continent.
À côté de Colonia, ville typique que j'ai vraiment adoré, la capitale de l'Uruguay ressemblait excessivement à une métropole européenne à mon goût. L'authentique n'était pas au rendez-vous...

Cependant ce n'est que mon sentiment et je vous laisse juger par vous-même.
https://picasaweb.google.com/101785653578820488971/Montevideo?authuser=0&feat=directlink

Ensuite il était déjà l'heure de mon retour. J'ai donc dit au revoir à Cristina. ma compagne de voyage qui m'a énormément appris sur l'art des roadtrip en sac à dos. Puis j'ai pris un bus qui m'a ramené à Asunción en 22 heures...


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